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Pour sortir de la crise : plus ou moins d’impôts ?

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L’IREF et l’association Contribuables Associés organisent le 6 et le 7 février prochains une série de conférences à Lyon et à Lille sur le thème :

Pour sortir de la crise : plus ou moins d’impôts ? Les cas français, italien et suisse.

Avec la participation de Victoria Curzon-Price, professeur d’économie politique à l’Université de Genève, administrateur de l’IREF.

D’Enrico Colombatto, Professeur d’Economie à l’Université de Turin et Directeur de la Recherche à l’IREF. Voir son intervention.

De Maître Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et administrateur de l’IREF

Conclusion par Jacques Garello, professeur émérite de l’Université Aix Marseille III et membre du conseil d’administration de l’IREF. Voir sonintervention .

Et Alain Mathieu, Président de Contribuables Associés. Voir son intervention .

A cette occasion, Alain Mathieu, notre président dédicacera son ouvrage « Ces mythes qui ruinent la France ».

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, téléchargez le document pdf joint.

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Anonyme 17 janvier 2012 - 9:55

CONFORT DE CHIEN PLUTÔT QUE BONHEUR DE VEAU
Ma demeure, une grosse cabane informelle perdue au coeur de la forêt -avec une cheminée pour tout chauffage- n’a pas d’eau courante, nulle électricité et encore moins de décoration.

Je ne consomme aucune viande, bois de l’eau claire, ne vais jamais au cinéma, ignore la télévision, suis totalement déconnecté des agitations du monde. Non par contrainte, exclusion sociale ou pauvreté matérielle mais par choix.

Je vis comme un moine.

Ou pour être plus exact, pareil à un authentique bourgeois sous le règne du grand roi Louis XIV. Même les pharaons ne vivaient guère mieux que moi, d’ailleurs certains mourraient jeunes.

Je suis sobre disais-je.

Grâce à ce régime économique ma santé est excellente : je suis robuste, toujours en pleine forme, sain, rieur.

J’ai très peu d’argent. Enfin juste assez pour me nourrir et parer à mes besoins vitaux. Indifférent à la mode, isolé dans les bois je n’ai pas le souci de plaire à mes voisins, à un patron, à des clients, bref à une société superficielle. Les rares humains que je fréquente sont tous gens supérieurement intelligents qui se moquent de la qualité ou de la couleur des vêtements que je porte. Je suis propre sur moi mais libre de me vêtir sans aucune pression sociale. J’ai juste assez pour vivre, j’estime donc être riche. D’autant que je suis très satisfait de mon sort de ce point de vue.

L’hiver pendant que mes frères humains gavés toute l’année de confort, de futilités et de surconsommation en tous genres se lamentent du froid, tremblent pour leurs canalisations ou crient au scandale parce que les axes routiers menant aux ”sports d’hiver” ne sont pas déneigés assez vite, moi je me réjouis de la beauté du givre qui fait craquer mon toit et blanchit la forêt.

Et tandis que certains citoyens désenchantés de ce beau pays de France (que le froid rend encore plus ingrats envers le sort) portent plainte contre le maire de leur commune pour “négligence” parce qu’ils ont glissé avec douleur sur le verglas de la voie publique, je glisse moi aussi au fond d’un fossé dans une gerbe de flocons virevoltant autour de moi. Et cela m’amuse.

Eux ont prévu cet “inconvénient” dans leur contrat d’assurance tous risques… Moi je n’ai rien prévu, je vis sans assurance et je ne me fais point mal. Mais il est vrai qu’en hiver je ne pars pas en “vacances d’hiver” faire du ski à 500 kilomètres de ma forêt enneigée… Par conséquent je réduis considérablement les risques de me faire… décerveler.

Au printemps mes semblables calfeutrés dans leurs maisons chauffées entourées de moquette craignent les pollens. Ils remplacent leurs anticorps perdus en ingurgitant de la “parapharmacie.” Moi je respire les odeurs de la saison, me fait piquer par des abeilles, me lave à l’eau de pluie, insensible aux effets “nuisibles” des éléments que redoutent tant les citadins, et cela fortifie ma santé au lieu de l’affaiblir.

Avec mon existence frugale, mes moeurs viriles, mon mode de vie rustique, mes moyens de subsistance modestes je passe pour un miséreux au fond de la forêt, dans ma maison de rondins.

Dans ce monde de mollesse, de frilosité, de geignards, de convoitises superflues, les gens vraiment heureux sont ceux qui possèdent le moins de choses matérielles et vivent dans l’âpre confort naturel.

Les autres s’ennuient au point d‘aller courir après la neige en hiver ailleurs que chez eux et, l’été, après le soleil beaucoup plus bas au sud… Le plus drôle, le plus absurde, c’est qu’ils se plaignent de la poudreuse en janvier et de la chaleur en juillet lorsqu’elles tombent sur leurs toits et en même temps ils vont les chercher à grands frais et avec avidité à des centaines de lieues de chez eux…

Au fond de ma cabane sans eau courante, sans électricité, sans téléphone, sans radiateur, sans moquette, sans télévision, j’ai l’hiver en hiver, le printemps au printemps, l’été en été, l’automne en automne.

Mais surtout j’ai, en surplus gratuitement toute l’année, le vrai bonheur.

Raphaël Zacharie de IZARRA

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