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La liberté perdue ou retrouvée au cœur des réflexions des experts-comptables

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La Marianne en fond d’écran et « Think » d’Aretha Franklin qui raisonne à plein tube, la conférence de clôture des Universités d’été des experts-comptables a démarré sur les chapeaux de roues le 9 septembre dernier.

Après avoir passé trois jours à se former à travers des conférences, ateliers et divers échanges entre professionnels du chiffre et fournisseurs de services, l’assistance était gonflée à bloc pour « passer deux heures à explorer les chemins de la liberté mise à rude épreuve cet an ci », a annoncé d’emblée Adélaïde Barbier.

L’animatrice des débats a ensuite expliqué que l’Ordre des experts-comptables avait décidé cette année de faire appel à six fortes personnalités issues d’horizons très divers pour aborder un sujet éminemment important. « Un thème qui raisonne avec votre devise « sciences, conscience, indépendance » », a-t-elle souligné. Alors qu’il avait interrogé des prospectivistes sur l’avenir de notre monde à travers des pistes d’évolutions positives en 2020, le grand rendez-vous de clôture des Universités d’été 2021 a abordé le thème de la liberté retrouvée. « 2 heures pour parler de la liberté, la vraie, pas celle des AntiPassSanitaire », a twitté Laurent Benoudiz, président de l’Ordre des experts-comptables Paris Ile-de-France, suivi d’un émoticône clin d’œil en annonçant la couleur : la liberté de ton sera au rendez-vous.

Au sortir d’une crise planétaire d’un an et demi qui a fortement contraint nos libertés, ce rendez-vous des professionnels du chiffre franciliens a porté sur la place que celles-ci occupent dans notre société, leur réalité face aux restrictions sanitaires et aux nouvelles technologies.

C’est l’avocat fiscaliste libéral Jean-Philippe Delsol qui a ouvert le bal en faisant le plaidoyer de la liberté économique vue comme une sorte de morale. « Le libéralisme est une éthique » selon lui, car on a besoin d’« un système de libertés pour faire fonctionner la machine entrepreneuriale économique et sociale ». Un propos illustré en détails avec l’histoire des premiers pèlerins du Mayflower qui ont débarqué aux États-Unis et ont tenté de partager la terre de façon égalitaire sans succès. « La base de la liberté, de la propriété et de la régulation des échanges s’y retrouve ». Après moult circonvolutions, l’avocat a fini par conclure que, comme la démocratie, le libéralisme est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres.

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