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L’économie restera-t-elle sous la tutelle du virus ?

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C’est l’un des effets collatéraux du virus : les moeurs et coutumes admettent désormais comme naturelles l’idée que les entreprises privées vivent sous le regard vigilant d’autorités administratives de tutelle, écrit Jean-Philippe Delsol dans Les Echos . Le tissu privé français risque ainsi d’être collectivisé sans avoir à être nationalisé.

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3 commentaires

Laurent46 9 février 2021 - 6:04

Quelle honte !
Au regard de ce qui fonctionne dans les services publics quels qu'ls soient, l'avenir économique sera du même niveau "RIEN" si l'administration continue à mettre la main sur les entreprises privées.
On était déjà dans cette logique avant le Covid avec toutes les certifications obligatoires que l'on impose aux entreprises qui ont des coûts financiers et de temps. Si l'on superpose ces deux coûts on peut déjà constater que les TPE ont de gros soucis à se faire. Mais là aussi RIEN de nouveau depuis de longues années l'administration a une certaine haine envers les TPE et le petit commerce trop difficile à gérer pour l'administration fainéante et irresponsable. La honte s'abat sur notre pays mais là aussi les propos de l'administration sont simples " les petites hontes (pour eux) sont vite passées".

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François MARTIN 9 février 2021 - 9:49

Les vraies richesses d'un pays sont les productions de ses entrepreneurs
Mettre la main sur les richesses (c'est à dire sur la production) est une arnaque que les États autoritaires pratiquent depuis des millénaires (le colbertisme de Loulou 14, pour prendre un exemple au hasard).

Les formes modernes les plus subtiles de cette délinquance étatique sont les collectivisations sans nationalisation et les programmes pharaoniques d'aide au progrès économique, à la recherche, au progrès social, à la “transition écologique“…

Des sommes colossales passent ainsi entre les blanches mains de nos chers dirigeants.

À notre époque d'intense circulation de l'information, il est devenu impossible de faire main basse sur l'économie sans justification forte, sans désinformation. D'où les progrès idéologiques récents des démocrates américains ou des étatistes à la française (pour prendre des exemples au hasard).

Citoyens de tous les pays, cultivez vos réflexes d'incrédulité !

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Jacques Lacote 7 mars 2021 - 6:57

L’économie restera-t-elle sous la tutelle du virus ?
Quels rabâchages convenus que les critiques récurrentes des services publics et administrations !
Si la solution était aussi simple que certains idéologues libéraux l’affirment, il y a bien longtemps que nous serions sur un nuage de bonheur socio-économique parfait.
Trois questions trop faciles :
– Quelle administration, quel service public devraient subir une cure d’amaigrissement ? L’exemple de l’hôpital, entre autres, devrait nous éclairer. Quelques Ministères peut-être ?!
– Quelle privatisation s’est traduite, depuis des décennies, par un mieux pour les usagers, les fournisseurs/sous-traitants et le budget de l’Etat ?
– A quelle somme annuelle peut-on chiffrer le manque à gagner pour les finances publiques dû aux
niches fiscales, prix de transfert et utilisation des paradis fiscaux ?
Achtung ! L’ultra-libéralisme compulsif est en train de tuer le libéralisme intelligent = le vrai libéralisme garant d’un traitement équitable de tous les acteurs économiques, retraités compris, ne serait-ce qu’en remerciement de leur activité passée, sans laquelle nous ne serions pas là, mais aussi de leurs engagements dans la vie associative et l’aide à leurs familles !
La liberté est un concept fragile. Qui se permet de la contester fait courir un risque majeur à toute la société. Mais liberté pour tous = règles intelligentes et intelligibles pour tous, à l’exemple du code de la route. Quelle serait, sans lui, notre belle liberté de circuler en France et à l’étranger ?
Et puis, pourquoi les ultra-libéraux qui critiquent si allègrement les mesures sociales historiques ou plus récentes ne décident-ils pas de s’abstenir d’en bénéficier pour eux-mêmes et leurs proches ?
Ils sont libres !
Un peu comme ceux qui critiques les grévistes mais ne refusent jamais les augmentations de salaires obtenues de haute lutte ! Un peu de pragmatisme que diable ! Tout est chiffré et facilement connu, aujourd’hui. Vive le monde d’après ! Il était temps !

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