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L’horreur politique. L’Etat contre la société

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Mais pourquoi les candidats à la présidentielle n‘ont-ils pas lu cet essai ? Ils auraient compris – la plupart d’entre eux – que le pire ennemi de la société française est bien l’Etat et non pas le libéralisme, le libre-échange ou la mondialisation. L’Etat français est obèse et impotent à la fois. Les politiques l’utilisent à volonté en le sacralisant : point de salut en dehors de l’Etat ! Il est la réponse à tous les problèmes. Le pire c’est qu’on a vraiment habitué les Français à faire appel à lui. Au niveau local, tout candidat – et l’auteur en sait quelque chose – est assailli de demandes personnelles.

L’Etat fromage est une création française et on aura du mal à s’en débarrasser. D’abord, parce que beaucoup en vivent, d’autres en profitent occasionnellement et certains aimeraient s’en servir. Ensuite, parce qu’on cache les réalités. Il y a ce qu’on voit : les charges et les impôts qui écrasent les Français. Et ce qu’on ne voit pas : la dette, cette grenade dégoupillée qui explosera à un moment donné, surtout lorsqu’on dira la vérité. En rajoutant les retraites des fonctionnaires, la dette de l’Etat s’élève à 260 % du PIB ! Enfin, il y a ce que l’auteur appelle le syndrome du baron de Münchhausen qui essayait de se sauver des sables mouvants en se tirant par les cheveux. C’est ce que fait notre administration en s’auto-légitimant. L’Etat veut à tout prix se rendre utile. Il le sait, son existence en dépend. « N’est-ce pas précisément ce phénomène que nous pouvons comprendre dans le maintien des 100 000 fonctionnaires de Bercy malgré l’apparition de l’informatique ? », écrit avec justesse Olivier Babeau.

Oui, il faut briser le Léviathan bureaucratique ainsi que l’oligarchie politique. Les dernières élections ont bien montré que les Français étaient lassés de voir toujours les mêmes têtes. Ce qu’il faudrait c’est la concurrence, même chez les politiques. Ils doivent être compétents et connaître le monde économique. C’est l’une des principales conditions de notre réussite. Et il ne faut surtout jamais l’oublier, l’institution étatique porte en elle les germes du totalitarisme.

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1 commenter

Nadjita 10 mai 2017 - 2:19

Bonne lecture
Le rôle de l'Etat dans les sociétés modernes

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