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François Fillon, le candidat des PME et de l’entrepreneuriat

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L’ancien Premier ministre est l’un de ceux qui ont très bien compris que pour vaincre le chômage il faut surtout créer des emplois.

Les politiques ont-ils compris que le développement de nos PME est la principale solution au chômage français ? Une comparaison chiffrée résume à elle seule la situation et les besoins français.

Il suffit de comprendre l’extraordinaire vitalité du tissu productif britannique qui est dominé par des PME (Petites et Moyennes Entreprises), c’est-à-dire des entreprises de moins de 250 personnes avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros. Au Royaume-Uni, en 2012, on comptait au total 4 787 650 PME contre seulement 2 175 381 en France, soit plus du double ! Et cette différence est valable pratiquement pour toutes les tailles de PME : il y a 2 fois plus d’entreprises de 10 à 19 salariés ; 1,5 fois plus d’entreprises de 20 à 49 salariés ; et 1,8 fois plus d’entreprises de plus de 50 employés que ne compte la France.

Nos PME ont donc besoin de grandir pour embaucher et les dernières propositions de François Fillon vont dans le bon sens. Il propose des réductions importantes de l’IR pour ceux qui investissent dans les PME, il annonce une flat tax à 30 % sur le capital et s’engage à créer une « vraie culture de l’entrepreneuriat dès l’école ». L’IREF est très sensible à ces propositions, surtout lorsqu’il s’agit de développer l’esprit de l’entreprise au sein de l’école. Fin 2014, l’IREF avait lancé une campagne afin d’associer les chefs d’entreprise à la rédaction des manuels d’économie. Notre constat était clair : dans une économie mondialisée et concurrentielle, afin de combattre le chômage, ne devrait-on pas rendre obligatoires dans ces manuels l’étude de l’entreprise et son rôle dans la création de richesses ? En même temps qu’il faudrait tracer les portraits de certains entrepreneurs qui ont réussi, afin de donner envie aux jeunes de créer leur entreprise ? L’IREF demandait donc que des personnalités issues du monde de l’entreprise, des chefs d’entreprise – en activité ou retraités -, soient associées à la rédaction des manuels d’économie de première et de terminale ! C’est une façon de créer une vraie culture de l’entrepreneuriat dès l’école.

Déjà, dans un document publié en juillet 2014 et intitulé « Le défi de la compétitivité », l’ancien Premier ministre François Fillon proposait une série de mesures audacieuses afin de relancer l’économie. Il se prononçait, par exemple, en faveur de la liberté du temps de travail dans le privé en privilégiant la négociation par branches. Le Code du travail doit être complètement remanié pour être limité à quelques normes sociales basiques et il faudrait renvoyer le reste des dispositions à la négociation en entreprise. Le licenciement économique serait facilité avec l’introduction de la flexisécurité. Les pouvoirs des juges concernant les licenciements collectifs seront réduits.

Toujours concernant les PME, Fillon proposait de relever les seuils sociaux de 10 à 50 salariés et de 50 à 100 salariés tout en donnant la possibilité aux accords d’entreprise de fixer l’architecture des IRP (comité d’entreprise, délégués du personnel, CHSCT, comité groupe) ainsi que les modalités de leur consultation.

Ce ne sont que des propositions de bon sens qui font de François Fillon le candidat le plus soucieux du développement des entreprises, en attendant peut-être que d’autres déclarent à leur tour leur programme en faveur de celles-ci.

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4 commentaires

Picsou 9 février 2016 - 9:26

Tout revoir !
Ces idées pour les pme sont excellentes, mais n'oubliez pas les patrons de pme. En effet, la plupart des pme dont vous parlez sont détenues et dirigées par des personnes privées (moi par exemple..), et si on continue à nous matraquer, je ne vois pas pourquoi j'investirais ! Il y a même des cas où l'on paie plus d'impôts que l'on a de revenu !! (je vous le démontre quand vous voulez…)

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vignyd 9 février 2016 - 9:35

excellentes idées, mais pourquoi si tard?
M. Fillon a été premier ministre pendant 5 ans. Il n'a pas donné aucun signe du courage qu'il faut avoir pour mettre ces idées en oeuvre.

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CLERGEOT 9 février 2016 - 11:34

Très bonnes idées mais……
C'est sans compter avec la majorité, des politiques de tout bord, qui ne pense qu'à faire carrière,les syndicats (7.5% des actifs ?),les journaux (300M€/an),la télévision publique,les associations, subventionnés avec nos impôts même si nous ne sommes pas d'accord avec leurs idées…sans parler des "lobbies" très influents auprès des députés français et européens…..

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tresceptique 9 février 2016 - 4:08

est ce le bon ambassadeur
Les idées semblent effectivement aller dans le bon sens, mais qu'a fait F. Fillon dans ce sens depuis plus de 30 ans qu'il est en politique?

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